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PROJETS

APPUI A L'AUTONOMISATION DES FEMMES RESTAURATRICES DE RUE DE OUAGADOUGOU

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L’analyse de l’environnement socioéconomique du Burkina Faso  permet de noter que : 

 

  • La montée vertigineuse du coût des hydrocarbures a amené de nombreux travailleurs à sursoir aux retours en famille à la pause de la mi-journée ; de plus en plus de gens mangent donc dehors, cela revenant en outre moins cher ;

  • Le contexte de vie chère a contraint de nombreuses familles à réduire le nombre de repas cuisinés à domicile ;

  • La démographie galopante de la commune de Ouagadougou fait que la demande en restauration est de plus en plus forte, offrant ainsi des opportunités d’affaires pour les femmes.

 

Au regard de ces constats, la restauration s’avère être une activité très porteuse pour peu que l’offre de service soit de qualité. Or, la persistance de pratiques négatives en matière de salubrité et le manque d’éducation et de formation en la matière font que les aliments vendus en bordure des rues ne sont pas toujours attrayants. De plus, la faiblesse des chiffres d’affaires des restauratrices de rue ne leur permet pas toujours d’avoir des équipements adéquats pour offrir un cadre d’accueil confortable et attirer plus de clients.l faut aussi noter que le coût de plus en plus élevé du bois (principale source d’énergie des ménages) malgré l’avancée de la désertification et l’abandon de l’utilisation des foyers améliorés pour la cuisson des aliments), augmente les coûts de revient des produits alors que les prix de vente des repas n’évoluent pas beaucoup. 

 

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Différentes raisons peuvent expliquer ce contexte. On peut noter, tout d’abord, que les femmes n’ont pas accès au crédit au même titre que les hommes. Elles ne peuvent donc investir dans leur petite entreprise de restauration par l’achat de matériel et équipements performant et plus salubre. En outre, ces femmes sont responsables des enfants et des tâches domestiques en termes de contribution financière aux charges du ménage.

Vu les risques de violences qu’un tel projet peut engendrer sur les femmes au sein de leur foyer  (certaines études  ont révélé qu’une femme autonome économiquement a des risques de subir différentes formes de violences liées aux difficultés de quitter le foyer  ou au fait que le mari peut extorquer ses revenus). Il arrive aussi que  les hommes se sentent complexés dans leur rôle traditionnel (pourvoyeur des biens de la famille).

Compte tenu du contexte élaboré plus haut, le projet consiste donc à développer le commerce des femmes restauratrices de rue de Ouagadougou en les renforçant sur des techniques d’hygiène, de salubrité et aussi une amélioration de leurs compétences culinaires ainsi qu’en leur fournissant des équipements plus performants, plus salubres et plus écologique (résultat intermédiaire acquis à la fin du projet).

 

À plus long terme, ce projet amènera ultimement à la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes ciblées par le projet par le développement économique des restauratrices de rue.En effet,  le renforcement  de l’empowerment des femmes contribuera à leur apporter plus de confiance en elles et les amènera à s’exprimer et à faire valoir leur point de vue. 

 

Ensuite, afin d’arriver à un changement à long terme il faut aussi transformer les rapports de pouvoir qui  renforcent ces inégalités et perpétuent le statut inférieur de la femme. C’est pourquoi les hommes seront impliqués au changement par la  sensibilisation.

 

L’intégration des questions environnementales seront également prises en compte dans ce projet afin de s’assurer que les équipements de cuisine sont écologiques et non néfastes à l’environnement.

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MOBILISER EN FAVEUR DES DROIT ET DE LA SANTE SEXUELS ET REPRODUCTIFS: 

UNE ALLIANCE POUR LES FEMMES ET LES ADOLESCENTES D'AFRIQUE DE L'OUEST

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Les pays d’Afrique de l’Ouest sont parmi les pays en développement qui ont enregistré les progrès les plus faibles en termes d’atteinte des OMD (2000 – 2015) et notamment en ce qui concerne les OMD 3, 4, 5 et 6. Or il est reconnu aujourd’hui que la promotion et l’amélioration effective des droits et de la santé des femmes et en particulier en matière sexuelle et reproductive sont cruciales pour un développement durable et juste.

Dans cette zone, les taux de mortalité maternelle et infantile sont toujours élevés, les taux de prévalence contraceptive très faibles, les taux de fécondité parmi les plus hauts au monde. C’est également la partie du monde où la féminisation de l’épidémie du sida est la plus importante en particulier en ce qui concerne les nouvelles infections à VIH parmi les jeunes. L’Afrique de l’Ouest compte également de nombreux pays où les inégalités de genre ainsi que les discriminations et violences faites aux femmes et aux filles sont les plus criantes. De grandes différences en termes de scolarité, d’alphabétisation, d’emploi persistent. Les rapports sexuels forcés y sont fréquents. En outre, alors que certains pays dans le monde enregistrent une baisse des pratiques néfastes telles que les mutilations sexuelles féminines et les mariages d’enfants, des millions de filles sont toujours exposées à ces risques en Afrique de l’Ouest.

Au delà  de la faiblesse des systèmes de santé et malgré des avancées législatives et juridiques en faveur des droits des filles et des femmes, un contexte social, marqué par les inégalités de genre, le tabou de la sexualité, la survalorisation de la maternité et du rôle reproductif des filles et des femmes expliquent aussi cette situation.

 

L'objectif du projet est de contribuer à améliorer le statut, les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR) des femmes et des adolescentes en Afrique de l’Ouest, en particulier leur accès à la contraception.

 

Objectifs spécifiques :

  1. Renforcer  les engagements politiques et financiers des gouvernements et des collectivités locales en faveur des DSSR dans 5 pays (Bénin, Burkina, Mali, Niger et Sénégal) pour atteindre les objectifs fixés en termes de santé reproductive et de planification familiale à l’horizon 2020.

  2. Développer les capacités d’action et de mobilisation de la société civile en matière de DSSR à travers le renforcement d’une alliance régionale d’acteurs représentatifs dans le domaine des DSSR (« Alliance Droits et Santé »)

 

 Il s'agit de renforcer les capacités de la société civile pour mener un plaidoyer efficace en faveour des DSSR aux niveaux nationaux et locaux.

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Les principales activités prévues sont:
 

  • Réalisation et actualisation régulière dans chaque pays d’une cartographie des processus politiques et des instances de concertation dans les lesquels les membres de l’Alliance sont impliqués.

  • Elaboration participative d’une stratégie de plaidoyer par pays et actualisation / adaptation en fonction de l’actualité.

  • Création et alimentation d’une section « Ressources santé reproductive et planification familiale, Partenariat de Ouagadougou, initiative PF 2020 » sur le site web de l’Alliance.

  • Production de 10 policy briefs/facts sheets à partir de la matière produite dans le cadre des initiatives « PF 2020 » et « Partenariat de Ouagadougou » pour la promotion de la planification familiale et de ses enjeux connexes.

  • Accompagnement et coaching des membres de l’Alliance pour développer leurs capacités de plaidoyer (webinar et coaching téléphonique).

  • Participation à 6 colloques internationaux.

  • Elaboration et diffusion d’un guide à l’intention des OSC pour mener des actions de plaidoyer en faveur des DSSR au niveau décentralisé (collectivités locales).

 

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  • Identification et mobilisation dans chaque pays d’un pool de champions des DSSR et production / médiatisation de récits de vie concernant leur engagement.

  • Préparation et organisation d’évènements mobilisateurs.

  • Elaboration et création d’un site internet et d’une exposition dédiés aux engagements des champions ;

  • Organisation de formations (2 par pays et concernant 12 personnes à chaque fois) réunissant OSC, radios communautaires et champions pour produire et diffuser au moins 50 émissions de radios relayant la voix des champions.

  • Conception et déploiement de 2 e.campagnes.

  • Création ou redynamisation de 10 clubs d’écoutants auprès de 10 radios communautaires engagées.

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RENFORCEMENT ORGANISATIONNEL

 

Suite à l’accompagnement du Fonds Mondial pour les Femmes à travers l’appel à projets de 2014, la MMF/ANBF s’est engagée à son auto-renforcement organisationnel, notamment à travers l’élaboration de  différents outils : le 3è Plan stratégique, le plan de communication, et l’élaboration de sa stratégie de mobilisation des ressources.

 

 

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OBSERVATION DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES EN NOVEMBRE 2015

 

Dans le cadre  des élections présidentielles 2016, la MMF a participé à l'observation et a contribué à un deroulement pacifique et juste.

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